Line

Les pires cauchemars peuvent avoir pour origine les gestes les plus anodins… En récupérant un téléphone portable abandonné sur un banc de gare, Chiiko, une étudiante populaire et un peu insouciante, ne s’attendait certainement pas à ce que sa vie bascule. Alors qu’elle s’apprête à ramener le téléphone aux objets trouvés, celui-ci sonne. Elle répond. Une voix mystérieuse la prévient alors qu’une personne va mourir, précisant l’heure exacte, et l’endroit.
Une mauvaise plaisanterie ? Malheureusement pas : à l’heure dite, une lycéenne se jette d’un toit, et s’écrase sur le sol, devant la gare, sous le regard horrifié de Chiiko. La voix mystérieuse prévient lajeune fille : son talent est de prévoir l’avenir, et il est inutile qu’elle prévienne la police… S’engage alors, pour Chiiko et une de ses camarades de classe, Bando, une véritable course contre la montre, tandis que, prévenues à l’avance de suicides à venir, elles feront tout pour tenter de les stopper.

L'oeuvre ne souffre d'aucune pause, le suspens est toujours continu, et on n'a pas le temps de s'ennuyer à la lecture de ce one-shot. Ici, Yua Kotegawa se sert clairement de son héroine pour faire une réfléxion sur le suicide, mais aussi le comportement de la société face au suicide (notamment la scène après la page extraite ci-dessous), à travers l'incompréhension de Chiiko face à ce geste. Un message simple : il faut profiter de la vie. Peut-être un peu trop simple, un peu trop gentillet, par rapport à Anne Freaks.
Reste une bonne lecture.